Lorsqu'on parle du salaire d'une assistante virtuelle en France, on touche à une réalité à deux vitesses. D'un côté, une assistante salariée peut s'attendre à un revenu net mensuel oscillant entre 1 500 € et 2 160 €. De l'autre, une freelance ambitieuse peut viser un chiffre d'affaires mensuel allant de 2 500 € à plus de 5 000 €.

Cette énorme différence s'explique simplement par le statut. L'un offre le confort de la sécurité, l'autre ouvre les portes d'un potentiel de revenus bien plus élevé.

Salariée ou freelance : quelle voie choisir ?

Se pencher sur le monde de l'assistanat virtuel, c'est un peu comme comparer deux chefs cuisiniers. Le premier travaille dans un grand restaurant : son salaire est fixe, ses horaires sont définis, et il bénéficie de tous les avantages sociaux. C'est prévisible, c'est stable.

Le second est un traiteur indépendant. Son revenu dépend directement de sa réputation, du nombre de clients qu'il arrive à séduire et de sa capacité à fixer les bons tarifs. Les deux sont des professionnels talentueux, mais leurs modèles économiques n'ont rien à voir.

Cette image illustre parfaitement le grand écart entre une assistante virtuelle (AV) salariée et une AV freelance. Comprendre cette distinction est la toute première étape pour vraiment décoder le salaire d'une assistante virtuelle.

Le monde sécurisé du salariat

Pour une assistante virtuelle qui choisit le salariat, la rémunération est synonyme de stabilité. On parle d'un salaire brut annuel moyen qui se situe généralement entre 18 000 € et 26 000 €. Cette voie apporte une vraie tranquillité d'esprit : un revenu qui tombe chaque mois, des congés payés, une protection sociale solide.

Mais attention, pour une entreprise, le salaire brut n'est que la pointe de l'iceberg. Le coût réel pour embaucher une assistante virtuelle en CDI est bien plus élevé. Il faut ajouter les charges patronales, qui représentent une part non négligeable du budget. Pour creuser le sujet, notre article détaillé sur ce que coûte réellement un salarié à une entreprise vous donnera toutes les clés. Concrètement, ce coût global pour l'employeur se situe souvent entre 34 000 € et 50 000 € par an.

L'indépendance et le potentiel du freelance

À l'opposé du spectre, on trouve l'assistante virtuelle freelance. Elle n'est pas une employée, c'est une véritable cheffe d'entreprise. Elle ne touche pas de "salaire", mais génère un chiffre d'affaires. Ce modèle offre une flexibilité totale et un potentiel de revenus qui peut largement dépasser celui du salariat.

Bien sûr, cette liberté a un prix : c'est à elle de trouver ses clients, de gérer toute sa partie administrative et de faire face à l'absence de revenu garanti.

Ce tableau met en évidence les principales différences financières et structurelles entre le statut de salarié et celui de freelance pour une assistante virtuelle.

Comparatif rapide : assistante virtuelle salariée vs freelance

CritèreAssistante Virtuelle SalariéeAssistante Virtuelle Freelance
Type de revenuSalaire fixe et prévisibleChiffre d'affaires variable
Revenu net mensuel1 500 € - 2 160 €Potentiel de 2 500 € à 5 000 €+
Sécurité de l'emploiÉlevée (CDI)Dépend du portefeuille clients
Avantages sociauxCongés payés, mutuelle, retraiteAucun (à sa charge)
Coût pour l'entrepriseÉlevé (salaire + charges)Maîtrisé (facturation à la mission)
ResponsabilitésExécution des tâches confiéesProspection, gestion, comptabilité

En résumé, le choix dépend des priorités de chacune : la sécurité et la simplicité du salariat, ou la liberté et le potentiel de croissance du freelancing.

L'infographie ci-dessous illustre bien cette différence de potentiel de revenus.

Infographic about assistante virtuelle salaire

On le voit très clairement : si le salariat offre un filet de sécurité confortable, le statut de freelance ouvre la voie à des revenus bien plus importants pour celles qui parviennent à bâtir une activité solide.

Comment une assistante virtuelle freelance facture-t-elle ses services ?

Calculatrice et ordinateur portable représentant la tarification d'une assistante virtuelle

Décrypter la manière dont une assistante virtuelle (AV) structure ses tarifs est une étape cruciale. Que vous soyez un entrepreneur prêt à déléguer ou une assistante qui définit ses offres, il est essentiel de bien comprendre les options. Le salaire d'une assistante virtuelle indépendante n'est pas un chiffre sorti du chapeau ; il découle d'un modèle de tarification réfléchi, adapté à la fois aux besoins du client et à la nature du travail.

En général, trois grandes approches se distinguent. Chacune a ses avantages et répond à des contextes bien précis. Le choix du bon modèle est une décision stratégique qui impacte directement la rentabilité de l'AV et, pour le client, le retour sur investissement.

La flexibilité du taux horaire

Le modèle le plus simple et direct est la facturation à l'heure. Imaginez-le comme une course en taxi : vous payez pour le temps réellement consommé, ni plus, ni moins. C'est la solution idéale pour des besoins ponctuels ou des missions dont le volume est difficile à prévoir.

Vous revenez de vacances et votre boîte mail déborde ? Ou vous avez besoin de faire transcrire quelques heures d'entretiens ? Le taux horaire vous offre une souplesse totale. Pour l'assistante, le revenu mensuel est directement lié au nombre d'heures travaillées. En France, le tarif horaire moyen pour une AV se situe généralement entre 25 € et 55 €.

Quand opter pour le taux horaire ?

  • Pour des tâches ponctuelles : Transcription audio, saisie de données, organisation d'un petit déplacement.
  • Pour tester une collaboration : C'est un excellent moyen de démarrer avec une nouvelle assistante sans s'engager sur le long terme.
  • Pour des besoins fluctuants : Si votre charge de travail varie beaucoup d'une semaine à l'autre.

Le principal avantage : Le client ne paie que pour le travail effectué. C'est la garantie d'une maîtrise totale du budget sur des missions courtes.

La prévisibilité des forfaits mensuels

À l'opposé de l'improvisation horaire, le forfait mensuel s'apparente davantage à un abonnement. Le client s'acquitte d'un montant fixe chaque mois pour un volume d'heures ou un ensemble de tâches bien définies. Ce modèle transforme une simple relation transactionnelle en un véritable partenariat.

Cette approche apporte une tranquillité d'esprit budgétaire pour les collaborations régulières. L'entreprise sait exactement ce qu'elle va dépenser, et l'assistante virtuelle sécurise un revenu stable. Les forfaits mensuels proposés varient souvent entre 300 € et 2 500 €, selon le volume et la complexité des tâches incluses. Pour creuser ce sujet, n'hésitez pas à consulter notre article détaillé sur les tarifs d'une secrétaire indépendante qui vous donnera d'autres perspectives.

Quand choisir le forfait mensuel ?

  • Pour des tâches récurrentes : Gestion quotidienne des réseaux sociaux, support client, tenue d'agenda.
  • Pour un partenariat à long terme : Quand l'AV devient un membre à part entière de votre équipe.
  • Pour maîtriser son budget : Le coût est fixe, ce qui simplifie la planification financière.

La clarté de la facturation au projet

La troisième voie est la facturation au projet. Ici, on ne parle plus de temps, mais de résultat. Le prix est fixé pour une mission complète, avec un objectif et un livrable clairs. C'est la solution parfaite pour des projets qui ont un début et une fin bien identifiés.

Imaginons que vous organisiez un séminaire d'entreprise. Votre assistante virtuelle peut vous proposer un tarif unique couvrant la recherche du lieu, la gestion des inscriptions, la coordination des prestataires et la communication avec les participants. Le prix est fixé à l'avance, peu importe le nombre d'heures qu'elle y consacrera réellement.

Ce modèle est basé sur la valeur du résultat final. Il exige par contre un cahier des charges très précis en amont pour éviter tout malentendu, mais c'est un excellent moyen de garantir que le projet restera dans l'enveloppe budgétaire définie.

Quels sont les facteurs qui déterminent la valeur d'une assistante virtuelle ?

Le tarif d'une assistante virtuelle n'est jamais fixé au hasard. C'est le reflet direct et tangible de la valeur qu'elle apporte à une entreprise.

Penser que toutes les assistantes virtuelles se valent serait comme dire que tous les artisans ont le même coup de main. En réalité, le salaire d'une assistante virtuelle est une équation subtile, dont le résultat dépend de plusieurs variables clés qui s'additionnent.

Chaque compétence, chaque année d'expérience, chaque spécialisation ajoute une couche de valeur. Ce qui peut sembler être un coût devient alors un investissement stratégique et rentable. Pour une entreprise, comprendre ces facteurs, c'est s'assurer de choisir le bon profil. Pour une assistante, les maîtriser, c'est la clé pour faire décoller sa carrière et sa rémunération.

L'expérience : le premier multiplicateur de valeur

L'expérience est sans doute le critère le plus évident, mais c'est aussi le plus puissant. Une assistante virtuelle junior, qui fait ses premières armes, va se concentrer sur une exécution parfaite des tâches qu'on lui confie. Elle est idéale pour suivre des consignes précises, comme tenir un agenda ou faire de la saisie de données.

À l’opposé, une assistante chevronnée, avec des années de pratique au compteur, ne se contente plus d'exécuter. Elle anticipe. Elle s'immerge dans les enjeux de son client, repère les points de friction avant qu'ils ne deviennent des problèmes et propose des solutions avec une longueur d'avance. Cette capacité à passer d'une posture réactive à une posture stratégique a une valeur inestimable et justifie des tarifs bien plus élevés.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes en France. Selon les données du marché, une assistante débutante facture généralement entre 30 € et 35 € de l'heure. Ce tarif grimpe rapidement entre 35 € et 40 € pour les profils confirmés, et peut même atteindre 40 € à 55 € pour les véritables expertes. Cette progression se retrouve logiquement dans les forfaits mensuels, qui s'ajustent en fonction de l'expertise accumulée.

La spécialisation : le pouvoir des compétences de niche

La polyvalence est une force, mais la spécialisation est un véritable accélérateur de revenus. Une assistante virtuelle qui se positionne comme une experte dans un domaine précis et recherché peut prétendre à des tarifs premium. Son expertise lui permet de résoudre des problèmes complexes que d'autres ne sauraient même pas aborder.

La spécialisation transforme une assistante virtuelle d'une simple aide administrative en une consultante indispensable. Elle ne vend plus son temps, mais son expertise et son impact direct sur les résultats de son client.

Voici quelques exemples concrets de spécialisations qui font toute la différence :

  • Spécialisation sectorielle : Une AV qui maîtrise sur le bout des doigts le jargon et les rouages des cabinets d'avocats, des professionnels de santé ou des agences immobilières.
  • Spécialisation technique : La maîtrise d'outils pointus comme HubSpot pour l'automatisation marketing, Asana pour la gestion de projets complexes, ou des logiciels de montage vidéo comme Adobe Premiere Pro.
  • Spécialisation linguistique : Être bilingue, voire trilingue, ouvre les portes des marchés internationaux et justifie une tarification plus élevée pour la gestion de clients étrangers.

Pour les assistantes qui accompagnent leurs clients dans l'élaboration de stratégies marketing efficaces, développer une vraie compréhension de ce domaine est un atout majeur pour se démarquer.

Ce tableau illustre comment le niveau d'expérience et les compétences spécialisées influencent directement la fourchette de tarification horaire d'une assistante virtuelle.

Impact de l'expérience et de la spécialisation sur les tarifs horaires

Profil de l'assistante virtuelleTaux horaire moyen indicatifExemples de missions
Junior / Généraliste30 € - 35 €Gestion d'agenda, saisie de données, permanence téléphonique.
Confirmée / Polyvalente35 € - 45 €Gestion des réseaux sociaux, support client, création de visuels.
Experte / Spécialisée45 € - 55 € et +Automatisation marketing, gestion de projet, analyse de données.

On voit clairement que plus le profil est pointu, plus la valeur apportée est grande, ce qui se reflète logiquement dans les tarifs.

La complexité des tâches : un indicateur de haute valeur

Enfin, la nature même des missions joue un rôle central. Il y a un monde entre des tâches administratives simples et des responsabilités à forte valeur ajoutée. Le salaire d'une assistante virtuelle est directement lié à ce niveau de complexité.

Une tâche de saisie de données, bien qu'utile, est facilement standardisable et donc moins valorisée. À l'inverse, une mission de gestion de projet, qui implique de coordonner une équipe, de respecter des délais critiques et de jongler avec les attentes des différentes parties, exige des compétences bien plus rares.

Une assistante capable de piloter des missions complexes n'est plus une simple exécutante ; elle devient un pilier de la croissance de l'entreprise. Son tarif ne se compare plus à un coût horaire, mais à l'impact direct qu'elle génère sur le chiffre d'affaires et l'efficacité de son client.

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Comment bien définir et optimiser votre budget d'assistanat

Engager une assistante virtuelle, ce n’est pas juste une dépense de plus sur votre ligne comptable. Voyez-le plutôt comme un investissement stratégique, un véritable levier de croissance qui, bien maîtrisé, peut complètement transformer votre productivité. Mais pour que la magie opère, il faut un budget intelligent et une volonté constante de l'optimiser.

L'idée n'est pas de jeter un chiffre au hasard. Il s'agit de construire une feuille de route claire pour votre future collaboration. C'est un peu comme préparer un grand voyage : vous n'allez pas simplement mettre de l'argent de côté. Vous choisissez une destination (vos objectifs), un itinéraire détaillé (les tâches à déléguer) et le moyen de transport le plus adapté (le modèle de tarification).

Cette approche structurée vous permet non seulement de maîtriser vos coûts, mais surtout de maximiser le retour sur chaque euro que vous investissez.

Étape 1 : Évaluer précisément vos besoins réels

La toute première chose à faire, avant même de penser au salaire de l'assistante virtuelle, c'est de faire un audit honnête de votre propre temps. Prenez une feuille blanche ou ouvrez un document, et listez sans filtre tout ce qui vous empêche de vous concentrer sur votre cœur de métier.

Soyez le plus précis possible. N'écrivez pas juste "gestion des emails". Détaillez : "trier les emails entrants, répondre aux demandes courantes, classer les newsletters". Ensuite, estimez le temps que chaque micro-tâche vous vole chaque semaine. Le résultat est souvent une bonne surprise (ou une mauvaise, c'est selon !).

Une fois cette liste en main, classez ces missions en deux grandes familles :

  • Les tâches administratives récurrentes : Celles qui reviennent, encore et encore, chaque jour ou chaque semaine (gestion d'agenda, support client de premier niveau, publication sur les réseaux sociaux).
  • Les projets ponctuels : Ceux qui ont un début et une fin bien définis (organiser un webinaire, transcrire une série de vidéos, faire une recherche de prestataires).

Cette distinction est cruciale. C'est elle qui va directement orienter votre choix vers le modèle de tarification le plus malin et, au final, définir votre budget.

Étape 2 : Choisir le bon modèle de tarification

Maintenant que vous y voyez clair dans vos besoins, il est temps de choisir le mode de facturation qui colle le mieux à la nature des tâches à déléguer. C'est un peu comme choisir entre un abonnement téléphonique et une carte prépayée : tout dépend de votre usage.

Un budget d'assistanat bien construit n'est pas une contrainte, mais un outil de pilotage. Il vous permet de mesurer l'impact de la délégation sur votre rentabilité et d'ajuster votre stratégie pour une croissance durable.

Pour les tâches récurrentes que vous avez listées, le forfait mensuel est souvent la solution la plus simple et la plus saine. Il vous offre une prévisibilité budgétaire totale et transforme la relation en un vrai partenariat. Vous savez exactement combien vous payez chaque mois, pour un volume de travail clairement défini. Fini les surprises.

Pour les projets ponctuels, vous avez deux options sur la table. Le taux horaire est parfait pour des missions courtes ou pour tester une première collaboration sans trop s'engager. À l'inverse, la facturation au projet est idéale pour des missions plus complexes avec un livrable précis, car elle vous garantit un coût fixe pour un résultat défini.

Étape 3 : Optimiser l'investissement sur le long terme

Allouer un budget, c'est bien. L'optimiser, c'est encore mieux. Pour que votre assistante virtuelle devienne votre meilleur atout, il suffit de mettre en place quelques stratégies simples mais redoutablement efficaces.

Voici quelques pistes concrètes pour y arriver :

  1. Regroupez les tâches : Au lieu de déléguer des missions au compte-gouttes, essayez de créer des "blocs" de travail logiques. Par exemple, confiez-lui la gestion complète de votre création de contenu, de la rédaction à la publication. Votre assistante gagnera en efficacité et vous réduirez les temps morts.
  2. Investissez dans les bons outils : Mettez en place des plateformes de gestion de projet comme Trello ou Asana et un outil de communication comme Slack. Ça centralise l'info, fluidifie les échanges et met fin aux allers-retours interminables par email.
  3. Favorisez une communication claire : Prenez le temps de briefer correctement votre assistante. Fournissez des instructions précises, des exemples, un contexte. Un bon briefing au départ, ce sont des heures de correction et d'ajustement économisées plus tard.
  4. Négociez un partenariat gagnant-gagnant : Une fois la confiance bien installée, discutez d'un engagement sur le long terme. Une collaboration stable est souvent synonyme de tarifs plus avantageux et d'une assistante encore plus investie dans la réussite de votre projet.

Comment faire décoller vos revenus d’assistante virtuelle

Une assistante virtuelle souriante travaille sur son ordinateur, symbolisant la croissance de sa carrière et de son salaire.

Si vous êtes une assistante virtuelle avec de l'ambition, sachez que votre potentiel de revenus est sans limite. L'idée n'est pas de travailler plus, mais de travailler plus intelligemment pour que votre valeur perçue explose. Pour véritablement faire grimper votre salaire d'assistante virtuelle, il faut passer du statut d'exécutante à celui de partenaire stratégique que les clients s'arrachent.

Oubliez la polyvalence à tout prix. Être un "couteau suisse" peut sembler une bonne idée au début, mais ça vous cantonne souvent à des tâches peu valorisées. La vraie clé pour facturer plus cher, c'est la spécialisation. C'est en devenant la référence dans un domaine précis que vous arrêterez de vendre votre temps pour commencer à vendre votre expertise.

Ce chapitre est votre feuille de route pour construire cette expertise, la mettre en avant et justifier des tarifs premium.

Développez des compétences à forte valeur ajoutée

La première étape pour gagner plus est simple : acquérir des compétences que les autres n'ont pas. Laissez de côté les missions administratives classiques et visez des expertises qui ont un impact direct sur le chiffre d'affaires de vos clients.

Imaginez un artisan. Un menuisier qui monte des meubles en kit est utile. Mais celui qui maîtrise l'art de la marqueterie de luxe peut vendre ses créations dix fois plus cher. Pour vous, la logique est la même.

Voici quelques pistes à explorer pour monter en gamme :

  • Gestion de publicités en ligne : Apprenez à piloter des campagnes sur Meta Ads ou Google Ads. C'est une compétence directement liée aux revenus de vos clients.
  • Automatisation et workflows : Devenez une pro d'outils comme Zapier ou Make pour créer des systèmes qui font gagner un temps fou. Vous ne vendez plus des heures, mais de l'efficacité pure.
  • Gestion de projet avancée : Maîtrisez sur le bout des doigts des plateformes comme Asana ou ClickUp pour piloter des projets complexes de A à Z.
  • Création de contenu vidéo : Le montage vidéo simple, calibré pour les réseaux sociaux, est une compétence en or, extrêmement recherchée.

Se spécialiser, ce n'est pas se limiter. C'est choisir le terrain de jeu où vous serez imbattable. C'est ce qui fait la différence entre être interchangeable et devenir indispensable pour vos clients.

Bâtissez un portfolio qui prouve votre impact

Vos compétences ne valent rien si personne ne sait ce que vous pouvez accomplir. Un portfolio, ce n'est pas une simple liste de tâches que vous avez cochées. C'est une vitrine de résultats concrets. Au lieu d'écrire "J'ai géré les réseaux sociaux", montrez comment vous avez fait passer un compte de 1 000 à 5 000 abonnés en six mois.

Allez chercher des témoignages qui claquent. Ne demandez pas juste à vos clients s'ils sont contents. Posez-leur des questions précises : "Combien de temps avez-vous gagné chaque semaine grâce à moi ?" ou "Quel a été l'impact de la nouvelle newsletter sur vos ventes ?". Des réponses chiffrées sont infiniment plus puissantes.

Un bon portfolio doit absolument inclure :

  • Des études de cas détaillées : Présentez un problème, la solution que vous avez mise en place et les résultats obtenus, chiffres à l'appui.
  • Des témoignages quantifiés : Mettez en avant des pourcentages, des gains de temps, une croissance du chiffre d'affaires.
  • Des exemples visuels : Montrez des captures d'écran, des graphiques ou des visuels que vous avez créés.

Pour aller plus loin, une formation d'assistante virtuelle peut vous donner les clés pour structurer un portfolio professionnel qui attire des clients haut de gamme.

Maîtrisez l'art de communiquer votre valeur

C'est la dernière étape, mais peut-être la plus importante : savoir vendre tout ça. Lors de vos appels découverte avec des prospects, arrêtez de parler de vos tarifs horaires. Parlez de l'investissement qu'ils font et du retour qu'ils peuvent espérer.

Adoptez un langage de partenaire. Au lieu de "Quelles tâches voulez-vous me déléguer ?", demandez plutôt "Quels sont vos objectifs business pour le prochain trimestre et comment puis-je vous aider à les pulvériser ?". Cette simple question change toute la dynamique de la conversation.

Vous n'êtes plus une simple exécutante qui coche des cases sur une liste. Vous êtes une consultante, une partenaire de croissance qui apporte des solutions. Et cette posture justifie à elle seule un salaire d'assistante virtuelle bien au-dessus de la moyenne. C'est comme ça que vous bâtirez une carrière non seulement lucrative, mais aussi durable.

Au fil de ce guide, une chose est claire : le salaire d'une assistante virtuelle est bien plus qu'un simple coût sur une facture. C'est le reflet de son expertise, de sa capacité à dénouer des situations complexes et de l'impact direct qu'elle a sur la productivité de ses clients.

Pour une assistante virtuelle freelance, le potentiel de revenu est particulièrement attractif. Mais ce succès ne vient pas seul. Il est indissociable d'une véritable posture d'entrepreneure : savoir se spécialiser, communiquer sa valeur et tisser des partenariats stratégiques sont les piliers pour atteindre une rémunération à la hauteur de ses ambitions.

Pour une entreprise, s'attacher les services d'une assistante virtuelle n'est pas une dépense, mais un investissement stratégique. C'est un choix calculé pour libérer un temps précieux, se recentrer sur les activités qui génèrent vraiment de la valeur et, au final, mettre un coup d'accélérateur à sa croissance.

Dans un monde du travail qui se réinvente sans cesse, les compétences d'une assistante virtuelle de talent deviennent une ressource inestimable. Qu'il s'agisse d'huiler les rouages des opérations quotidiennes ou de piloter des projets d'envergure, elle est un véritable levier de performance.

Ce métier offre des perspectives de carrière et de rémunération de plus en plus solides, tant pour les freelances qui bâtissent leur propre activité que pour les entreprises qui font le choix malin de déléguer intelligemment. La valeur d'une assistante performante se mesure avant tout aux résultats qu'elle apporte, faisant de son salaire un véritable investissement dans la réussite collective.

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Questions fréquentes sur la rémunération d'une assistante virtuelle

Le salaire d'une assistante virtuelle est un sujet qui revient sans cesse, et c'est bien normal. Que vous soyez freelance en plein lancement ou entrepreneur prêt à déléguer, les questions pratiques fusent. Mettons les choses au clair pour lever les derniers doutes.

Quel est le revenu net pour 3 000 € de chiffre d'affaires ?

Atteindre un chiffre d'affaires de 3 000 € par mois est un bel objectif, mais attention, ce n'est pas ce qui atterrit directement dans votre poche. La réalité est un peu plus nuancée.

En micro-entreprise, sous le régime BNC (Bénéfices Non Commerciaux), la première étape est de déduire les cotisations sociales. Celles-ci représentent environ 21,1 % de votre chiffre d'affaires.

Sur 3 000 €, cela représente donc 633 € qui partent en cotisations, vous laissant avec un revenu disponible de 2 367 € avant de penser à l'impôt sur le revenu. Ensuite, l'administration fiscale applique un abattement forfaitaire de 34 % sur votre CA avant de calculer l'impôt. Votre base imposable réelle est donc de 1 980 €.

Au final, une fois l'impôt payé (dont le taux dépend de votre situation personnelle), le revenu net réel se situera quelque part entre 2 100 € et 2 300 €. C'est une estimation cruciale à avoir en tête pour bien piloter sa trésorerie.

Est-il plus rentable d'être salariée ou freelance ?

Il n'y a pas de réponse toute faite à cette question. La rentabilité dépend entièrement de ce que vous recherchez, de votre profil et de vos priorités. C'est un choix très personnel.

  • Le salariat, c'est la voie de la sécurité. Un revenu fixe qui tombe chaque mois, des congés payés, une mutuelle, une retraite assurée… C'est un cadre rassurant. Le revers de la médaille ? Un salaire souvent plafonné et une évolution de carrière qui peut être plus lente.
  • Le freelance, c'est l'aventure de la liberté et d'un potentiel de gains bien supérieur. Mais cette liberté a un prix : il faut trouver ses propres clients, gérer son entreprise et accepter l'absence de revenu garanti.

En général, une assistante virtuelle freelance avec une activité qui tourne bien et des clients fidèles gagne nettement plus que son homologue salariée.

Comment fixer ses tarifs en tant que débutante ?

Fixer ses premiers tarifs peut être intimidant, c'est une étape qui impressionne. Mais avec une approche logique, tout devient plus simple. Oubliez tout de suite l'idée de casser les prix pour attirer du monde ; vous risquez surtout de dévaloriser votre travail et d'attirer les mauvais clients.

Commencez par sonder le marché. Regardez ce que facturent les autres assistantes avec un niveau d'expérience proche du vôtre. Ensuite, calculez vos propres charges (cotisations, assurance pro, logiciels…) et le revenu minimum dont vous avez besoin pour vivre. Vous obtiendrez ainsi votre taux horaire plancher, la ligne rouge à ne jamais franchir.

Un tarif de départ qui se situe entre 25 € et 30 € de l'heure est un positionnement juste et crédible. Il vous permet d'attirer vos premiers clients sans brader vos compétences. Proposez des petits forfaits pour des missions tests, récoltez des témoignages, puis augmentez progressivement vos tarifs à mesure que votre expertise et votre réputation grandissent.


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